Poésie Furtive

 

"Pour S.  

et tout les amoureux du monde..."

 

 

Tard dans la nuit… 

 

  1/  

Ce qui devait être un journal inspiré,

Du premier jour où tout cela commença,

Ne le sera pourtant pas.

 

Pourquoi??

Je ne sais plus,

Je ne sais pas….

 

Probablement parce que je suis un peu fou, peut-être trop ou

Peut-être pas…

Vivre intensément les épisodes quotidiens, rêver,

Voilà un peu du début d’une possible interprétation,

Irrationnelle…Qui sait?

Moi pas,

Je ne vois plus,

Je ne vois pas,

Je ne vois qu’Elle,

Elle est si belle…

 

S. est tout à fait sublime……

Je ne puis en dire plus……

Pourquoi elle?? Pourquoi maintenant??

Probablement.

Parce que oui…….

Probablement

Parce que sûrement…….

Et pourquoi pas?….

Après tout, S. est Amour….

Je m’y suis simplement lancé

Sans détours….

 

Je la sens partout……

Je la sens tout le temps….

J’aime quand elle est loin…….

J’aime quand elle est tout près….

Je la sens toute folle, toute proche,

Je l’aime toute elle, qui s’approche…

J’adore à penser qu’elle se rapproche…

 

Il y a de ces moments de folie pure, de rires accrocheurs,

Des regards furtifs, des moments de pure candeur…

Assis sur le balcon à regarder l’azur de 6 heures…

Ne rien disant, n’en pensant pas moins que,

Voilà peut-être

Le Bonheur.

Ou bien en bouffant, en fumant

Nos mots comme nos regards…

S’entremêlent de tendresse et de gestes,

Qui en disent si long que j’en oublie le reste…

 

S. est bien présente, loin, près de moi…

Je n’en sais pas bien plus mais,

Pour le moment,

Comme je la vois…

Comme je vois tout ça…

Je fabule mille fois dans mes songes,

Ce moment divin qui nous unit…..

Qui nous réunira,

Malgré peut-être, tout….

Peut-être nous….

Et peut-être pas du tout….

 

S. est si intense, tellement ensorcelante,

Tellement avérée,

Que je me demande souvent qui d’elle ou de moi,

Est le plus aliéné,

De moi ou d’elle??…

Mais je m’en fous,

Elle est si belle…

Et moi si fou….

 

Comme si tout y était si transparent que,

Même avec ou sans

 Ses grands yeux révélateurs,

Je pouvais y lire l’ultime,

La dernière clameur d’un amour si doux,

Y filtrer les désirs et les remous,

Tout d’un coup.

Comme d’un cri du cœur…

Intérieur…

 

Je la sais, du moins je pense…

Emplie d’une certaine frayeur…

Jamais un coup de dés n’abolira

Elle et moi,

Je veux dire jamais,

Ne serons-nous jamais seuls

Peut-être pas…..

Qui sait…

Mais qui ne le voudrai ……

 

Moi pas, non

Je vous le jure….

Jamais, je ne la récuserai…..

D’elle, je désire tout…

S. et moi, c’est déjà trop fou…..

 

2/

 

Épris d’elle

Pris dans ses ailes

Comment pourrais-je esquisser simplement d’un trait,

Une passion aussi subite que merveilleuse

Qui me renvoie inlassablement

Moi guêpe, un tant soit peu orgueilleuse

Aux nombreux pièges de sa volupté,

Taillés sur mesure pour me faire fabuler….

 

Piqué je le suis dans mes veines

De son dard,

De son regard de Reine,

Venin insondable

Et,  Ô comment formidable...

 

Expliquez-moi pourquoi et comment,

L’on peut ne pas être éconduit par une telle histoire

Faite de moments volés et inspirés,

Par la lune ou le désespoir,

De ne jamais s’y retrouver…

Vivant et amoureux, comme au premier soir.

 

Je ne sais comment le dire ni le voir,

J’ai trop peu appris de mes désillusions.

Comme de mes fabulations,

Prises dans le noir tourment,

D’une vision aléatoire,

Femme venue de nulle part

Qui me chavire allègrement,

Au gré de ses marées,

Et du vent.

 

3/

 

Quand je la vois défendre sa pensée, sa liberté,

Avec cette toute juste épice

Qu’est la découverte de l’Humanité….

Je ne peux que me dire,

Moi pauvre fou, avide de celle qui pourrait

Rendre justice à la Vie,

Rendre justice à l’Amour…

Me passer un moment d’elle

Pour l’éternité des mes jours….

 

 

(inachevé  /(Lundi le 20 octobre 2002))

 

 « OO »

 

 S

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